Après avoir été l'assistant du photographe Philip Harvey puis fixé les envolées théâtrales de Robert Hossein J.Marc gauthier travaille dans la sphère de l'audiovisuel multi-images (diapositive).

Il devient iconographe des milieux subaquatiques et aéronautiques, conteur par l'image de la fabuleuse histoire du Collège de France ou de celle passionnée du peintre Caillebotte...

Confiant de sa polyvalence, il devient réalisateur multi-images. Sa première œuvre est sélectionnée au Festival International de Biarritz. Tout comme les photographes Cartier-Bresson et Doisneau il nourrit sa sensibilité de méditation afin de stimuler son intuition.

Vers cette connaissance d'autrui, trois guides, trois personnages cultes éclairent sa démarche sans contour. G.Brassens, chez qui passion, tolérance et rejet de tout pouvoir dominateur lui conférait cette liberté d'esprit. Jack London et Arthur Rimbaud, rêveurs à plusieurs visages, dont la qualité du regard bousculait les certitudes éprouvées et les rituels rigides.

La luminosité de ces trois personnages lui fait ressentir, telle une caresse profonde et traînante que l'"On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux". Telle est sa philosophie pleine de promesses de vie transmise par le Petit Prince de Saint-Éxupéry.

Poussé par un profond appel intérieur, il partagera l'existence des Inuit du Groenland pendant deux ans, ou celle des indiens Cris de la Baie-James durant sept mois. Il photographiera les songes éveillés, l'illusion d'un moment, une vibration... des indiens de Colombie et d'Équateur, ou de visages à Cuba, au Vénézuela, au Congo, en Thaïlande, au Japon, en Hongrie, au Vietnam...

Vers cet échange de regards, mordus par les glaces du cercle polaire, tempérés par des langueurs océaniques ou cuivrés par le soleil des latitudes équatoriales, c'est le parcours de ces chemins - qu'importe le chemin – pourvu qu'ils aient du cœur...Le temps est son allié.