L' appareil de photo est un outil de travail, donc quelques règles élémentaires pour une bonne tenue en main.

Quelque soit la position générale il faut être bien détendue, jamais bloquer les muscles des bras. Toujours souple et si possible respirer avec le diaphragme (façon zen, yoga...après 10 heures de prise de vue on se sentira bien mieux pour la postproduction)

Penser à légèrement fléchir les jambes et à être bien campée sur tes pieds.

Deux cadrages possibles en photo...et un seul en vidéo ; HORIZONTAL !!! (je joue les malins mais au début, dans le feux de l'action, j'ai cadré à la vertical car la composition était si belle!!!)

Cadrage horizontal : Important ; les bras sont appuyés contre la poitrine...ne pas se gonfler pas car on fait vibrer la cage thoracique. Respiration zen (avec le ventre) et plans courts (10 à 20 secondes max) en vidéo, et en photographie lors d'utilisation de longues focales

La main gauche soutient le corps de l'objectif au niveau du centre de gravité de l'ensemble boîtier/objectif. C'est important. Il faut déplacer tout son matériel sur son index jusqu'à l'équilibre. Puis ouvrir ta main. Tout doit tenir en équilibre sur la paume.

En vidéo, nul besoin d'avoir la bague des diaphragmes et la bague de mise au point à portée de doigt car on travaille exclusivement en manuel; les réglages étant effectués avant le tournage.

La main droite tient le boîtier bien calé sur le front et l'index sur le déclencheur.

Cadrage vertical : Pour les prises de vues verticales il y a deux méthodes : semelle du boîtier à gauche ou à droite quand on vise de l’œil droit. Personnellement je n'aime pas avoir le dos du boîtier qui m'écrase le nez.
Outre le fait, que par temps froids, des remontées d'air se condensent sur le viseur, mais surtout si l'on a un pif à pouvoir fumer sa clope sous la douche...

En position accroupie mettre les coudes de part et d'autre du genoux. On serre les coudes, ainsi la stabilité est bien meilleure que si l'on pose un seul coude sur le genou.

De toute façon, penser toujours que n'importe quel point d'appui est le bienvenu : un arbre, un mur, une chaise...un assistant ! Après il est possible, dans certaines conditions, d'utiliser une cross d'épaule, appui de poitrine, monopied et bien sûr le trépied, vital pour les panoramiques.

Sous la pluie, ou pire près de la mer avec des embruns très corrosifs, penser à prendre un sac en plastique jaune (pour recycler les plastiques) dans lequel on fait un trou pour fixer le parasoleil avec du scotche ; et hop vous et le matos au sec !